Les évaporés, de Thomas B. Reverdy

Ici, lorsque quelqu'un disparait, on dit simplement qu'il s'est évaporé. Personne ne cherche à le retrouver, pas de crime pour la police, honte et silence du côté de la famille. Un soir, Kaze disparait sans un mot. Comment peut-on s'évaporer si facilement ? Et pour quelles raisons ?
C'est ce que cherche à comprendre Richard B., venu au Japon afin d'aider Yukiko à retrouver son père, Kaze. Pour cette femme qu'il aime encore, il mène l'enquête dans le quartier des travailleurs pauvres de San'ya à Tokyo.

Quatrième de couverture

Lorsqu'on s'abonne à un une box littéraire, on s'attend à avoir des déceptions, des loupés et c'est exactement ce qu'il s'est passé pour celui-ci.
J'ai reçu ce roman par mon abonnement à la Kube et je n'ai pas du tout mordu à l'hameçon. Pourtant le résumé me faisait très envie.

Je dois être honnête, je n'ai lu qu'une soixantaine de pages mais je n'ai pas réussi à entrer dans le roman.
Le style d'écriture, très poétique, mystérieux, avec un rythme assez lent... ne m'a pas charmée. Je me suis ennuyée au bout d'une vingtaine de pages et je commençais déjà à réfléchir à ma prochaine lecture... Mauvais signe.

Les personnages ne m'ont pas intéressée. Que ce soit Kaze qui disparait sans explication aucune de chez lui en abandonnant sa femme, Yukiko qui profite d'un homme dont elle sait qu'il l'aime encore pour lui demander de retrouver son père, le héros, Richard, qui se laisse mener par le bout du nez... Je n'ai créé aucun lien avec eux.

C'est un avis très personnel et je suis sûre que beaucoup aimeront ce style d'écriture. Je n'en fait pas partie et maintenant, je le sais !
Comme le dit Daniel Pennac, on a le droit de ne pas finir un livre et c'est donc sans remords que j'abandonne ma lecture... Pour peut-être la reprendre dans quelques temps. Sait-on jamais ?

Mon avis en bref : Un abandon assez rapide de ma part, je n'ai pas été convaincue par les personnages et le style d'écriture.

Les évaporés, de Thomas B. Reverdy